Centre Anesthesia | La maternité
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L'hospitalisation

La maternité

Vous souhaitez accoucher à l’Hôpital Privé Saint Martin ?

 

Nous ne savons pas quand vous allez accoucher donc si vous souhaitez bénéficier d’une préparation à visée anxiolytique et analgésique par acupuncture ou hypnose, il est important de contacter le plus tôt possible pendant votre grossesse notre assistant, Alexandre Tarbes, afin de prévoir les séances nécessaires.

L’ensemble de l’équipe d’anesthésie est heureuse de vous accueillir et mettra en œuvre l’ensemble de ses compétences afin que vous puissiez accoucher dans les meilleures conditions.

 

 

Pour cela, un anesthésiste est disponible 24h/24 et 7j/7 pour assurer la prise en charge de l’analgésie en salle de travail obstétrical ou de l’anesthésie en cas de nécessité de chirurgie au bloc opératoire.

 

La Consultation d’Anesthésie

La consultation pré-anesthésique obligatoire, qui doit se dérouler au moins 1 mois avant le terme, permettra d’évaluer votre état de santé et le déroulement de votre grossesse, d’estimer les risques éventuels et la faisabilité de votre accouchement au sein de notre maternité de Niveau 1, et de répondre à toutes vos questions.

 

Pour préparer au mieux ce rendez-vous, pensez à remplir et rapporter le questionnaire d’anesthésie, à ramener votre carte de groupe sanguin et vos prises de sang éventuelles.

 

La Péridurale en questions

1- Pourquoi poser une péridurale ?

Le jour de votre accouchement, des contractions utérines régulières et de plus en plus rapprochées vont apparaître, définissant le début du travail obstétrical. Ces contractions génèrent des douleurs dont l’intensité et le ressenti sont variables selon les femmes, mais sont souvent qualifiées d’importante par les parturientes. Le rôle de la péridurale est justement de soulager la sensation de douleurs liées à ces contractions, et d’améliorer le confort de l’accouchement.

2 - Comment ça marche ?

Le principe de l’analgésie péridurale consiste à inhiber le message douloureux transmis au cerveau par l’utérus en réponse aux contractions. Elle tient son nom de l’espace péridural, espace dans lequel les médicaments anesthésiques sont administrés.

 

Sa réalisation nécessite une ponction entre deux vertèbres lombaires (le plus souvent entre la 3ème et la 4ème) afin de positionner un fin cathéter par lequel les médicaments anesthésiques seront administrés. La pose se fait assise au bord du lit ou couchée en chien de fusil, et nécessite un relâchement et une coopération totale de la patiente. Une anesthésie locale de la peau est préalablement effectuée. La pose dure environ 15 minutes, mais peut s’avérer plus longue et plus complexe en cas d’obésité ou de prise de poids importante pendant la grossesse (le repérage est alors difficile), ou de pathologie vertébrale (scoliose, lordose). Il faut attendre environ 10 minutes supplémentaires pour que la péridurale soit efficace.

3- A quel moment pose-t-on la péridurale ?

La péridurale peut être posée à partir du moment où l’on a la certitude que votre travail a bien commencé. En pratique, c’est la sage-femme qui décide du moment opportun, lorsque les contractions sont régulières et commencent à provoquer la dilatation du col de l’utérus. A l’inverse, si la dilatation est déjà bien avancée à votre arrivée, il se peut que l’on décide de ne pas poser la péridurale, si l’on juge que le temps nécessaire à sa pose et à son efficacité ne pourront pas vous être bénéfiques.

4- Combien de temps ça dure ?

Le soulagement de la douleur est possible aussi longtemps que nécessaire, tant que vous garderez le cathéter péridural en place. L’injection initiale est relayée par une administration continue qui durera en pratique tout le temps de votre accouchement. Le cathéter sera retiré après votre accouchement. La sensibilité normale revient alors en quelques heures.

 

Si le soulagement est incomplet, il est facilement possible d’injecter une dose supplémentaire à travers le cathéter. A l’inverse, si la péridurale est un peu trop fortement dosée, un engourdissement peut survenir au niveau des jambes, voire même une faiblesse musculaire. Il suffit alors de diminuer le débit pour revenir au niveau souhaité.

 

Cependant, même lorsque la péridurale est bien efficace, on peut encore percevoir les contractions, mais celles-ci ne sont alors plus douloureuses. La péridurale n’empêche pas de « pousser » lorsque cela est nécessaire en fin de travail à dilatation est complète, car elle n’altère pas la commande motrice des muscles.

 

Enfin, il faut savoir que l’efficacité de la péridurale n’est pas totale chez environ 15 % des femmes.

5- Quelles sont les complications possibles ?

Même si les complications sont rares, quelques désagréments peuvent survenir lors de la pose : fourmillement dans les jambes, petite décharge électrique très brève, nausées, sensation de malaise vagal. Il s’agit d’évènements fréquents et sans conséquences.

 

L’analgésie péridurale peut entrainer une baisse de la tension artérielle. C’est pour cette raison qu’un monitorage régulier est obligatoire durant la péridurale, de même que la pose d’une perfusion intraveineuse, et qu’il ne faut pas se lever (sauf en cas de protocole déambulatoire).

 

Des maux de tête peuvent survenir dans les heures suivant une péridurale. Ces maux de tête apparaissent en position debout, et disparaissent en position couchée. Cette complication, assez peu fréquente, est dûe à une petite fuite de liquide céphalo-rachidien, secondaire à une ponction un peu trop profonde. Des traitements peuvent être mis en place pour faire disparaitre ces maux de tête plus rapidement mais ne sont pas systématiques. La pose de la péridurale est un geste précis et délicat, et c’est pour cela que l’entière collaboration de la patiente et une bonne gestion de son anxiété sont primordiales pour prévenir ces complications.

 

Les complications graves de la péridurale sont devenues très exceptionnelles. Il peut s’agir d’un hématome au niveau des racines nerveuses en cas de troubles de la coagulation sanguine, ou d’abcès vertébral en cas d’infection préalable. C’est la raison pour laquelle aucune péridurale ne peut être posée en cas d’anomalie importante de la coagulation, en cas d’infection de la peau au niveau du point de ponction, ou de fièvre >38°.

6- Et que se passe-t-il en cas de césarienne ?
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Il faut dissocier deux situations :

 

1- en cas de césarienne programmée : Si votre obstétricien a retenu l’indication d’une césarienne programmée, le déroulement de votre hospitalisation sera identique à celui d’une intervention classique. La césarienne sera programmée à une date fixée à l’avance, et vous serez convoquée la veille de l’intervention. Dans la quasi-totalité des cas, la césarienne programmée se déroule sous rachianesthésie. Il s’agit d’une technique d’anesthésie loco-régionale proche de la péridurale, utilisée lorsque la mise en place d’un cathéter n’est pas nécessaire. Vous ne serez donc pas endormie entièrement, et assisterez à la naissance de votre enfant.

 

2- en cas de césarienne en urgence (non programmée) : Au cours du travail, alors qu’un accouchement par voie basse était initialement prévu, votre obstétricien peut décider qu’il faut recourir à la césarienne pour accoucher votre enfant. Si une péridurale est déjà en place, il suffit alors de “renforcer” son action en administrant un anesthésique supplémentaire dans le cathéter. S’il n’y a pas de péridurale en place, l’anesthésie privilégiée sera alors une rachi-anesthésie (même technique que pour une césarienne programmée). Dans ces deux cas, vous restez éveillée et assistez à la naissance de votre enfant. Néanmoins, dans de rares cas, il faut recourir à l’anesthésie générale.